-Evènement- Echange royal

Comme elle l'avait pensé, elle n'avait pas le temps de respirer, les bléssés arrivait de partout. Aidée de son jeune diciple et de deux autres suppléant, elle soignait aussi rapidement que possible les bléssures. La plupart étant des bléssures légères, elle les renvoyait au combat une fois soigner. Mais des urgences arrivèrent rapidement, les mauvais coups arrivait vite, beaucoup en avait fait les frais. Elle les installa alors dans les lits tant qu'il y en avais puis dans les hamacs.

-Leif, et vous deux, occupez vous des bléssés legers, ne sortez plus d'ici, je m'occupe des soins urgents.

Sur ses mots elle retourna donner les premiers soins aux bléssés graves, le temps jouait contre elle, elle ne les sauverais surement pas tous. Les morts étaient deja nombreux. La mer agitait n'arrangée rien, la peur et la precipitation non plus, ils n'étaient que quatres a être en état de se battre dans cette salle...

Messages : 2 Date d'inscription : 13/04/2009

La recherche fut plus longue que prévue pour une raison encore inexistante et le navire du Représentant du Conseiller était déjà en prise avec les pirates lorsque ils trouvèrent le bâtiment tant recherché.

L’Officier Bahal se trouva dans la cabine du commandant avec celui-ci et lui dictait la stratégie à suivre suite à la découverte de la bataille en cours.

-« Vous allez nous faire prendre en tenaille le navire ennemi. Il est impératif que notre approche ne connaissance pas le doute ni l’effroi. Votre renommée va se construire aujourd’hui. »

L’Officier Del Madride se dirigea vers ses hommes alors que le navire naviguait jusqu’au navire pirate. Une première rangée de flèche fusèrent sur le flan opposé du conflit entre les pirates et l’armée royale pour enrailler les pirates qui auraient pris position pour se préparer à l’attaque du nouveau front.

-« Combattez avec honneur, Soldats ! »

Le navire percuta sans dommage pour les deux coquilles de bois le bateau des pirates donnant lieu à un nouveau front pour les vauriens qui s’opposaient au Roi.

Une fois le bref choc passé, les pirates réagirent, séparant leurs forces pour lutter sur les deux fronts. Ils faiblissaient lentement mais leur résistance farouche suffisait à repousser l'ennemi pour l'instant. Les ballistes chargées du flanc opposé décochèrent leurs projectiles a bout portant sur le nouveau navire ennemi, mais les meurtières furent aussitôt refermées; un ordre de Sarkang venait d'être lancé: tout les pirates manoeuvrant les engins de guerre devaient prendre un bouclier dans la cale et monter affronter l'ennemi. Le capitaine Vulrek lui même mena la charge de ces quelque hommes qui n'étaient pas encore épuisés ou blessés. À la vue de leur capitaine qui menait les renforts, les pirates reprirent confiance et un feu nourri de flèches et carreaux se déversa sur les nouveaux ennemis tandis que Sarkang ordonnait l'abordage du premier navire, dont les hommes étaient pour la plupart éprouvés ne serait-ce qu'un peu par l'affrontement. La bataille dont l'issue semblait certaine et sans appel allait continuer quelque temps encore.

Cannelia recula, et se tourna. Elle ne connaissait même pas cet endroit, il lui fallait une arme, elle était désorientée.
La rousse observa autour d'elle, et désarma le cadavre d'un royaliste, en prenant son arme et son bouclier.
Et c'est là que la question se posa, devait-elle défendre son camp, ou celui qu'elle avait tant détesté, quel était le bon camp ? Où était le bien, où était le mal ?
Elle ne savait plus, désorientée comme elle était. Les pirates allaient l'attaquer, mais pas les royalistes, l'instinct de l'être vivant ressurgit : la survie.
L'ancienne seconde du Capitaine ne réfléchit plus, elle qui avait toujours vécu au jour le jour, pour se mettrait-elle à vivre dans la peur de l'avenir ? Cela ne lui ressemblait pas.
Cannelia fit quelques manipulations avec son épée, pour s'y habituer, elle préférait les rapières légères, moins encombrantes, elle se retira vers l'arrière, pour se préparer à l'attaque.
Mais tout de même, quel comble, pour une femme insurgée, de combattre à présent avec les soldats d'un Roi qu'elle avait toujours haï.

Messages : 11 Date d'inscription : 11/04/2009

Romain jeta de bref regard autour de lui..C'était finis, il pouvais bien encore se battre mais à quoi bon ? Sauter à l'eau ? Avec une mer si agité et une blessure ça revenait à foncer sans arme dans les rangs ennemis. Quelle ironie du sort ! Lui ancien membres de cet armé qu'il avait servis comme il le pouvait allait se retrouver dans les geôles et surement au bout d'une corde...Même si en réalité il n'avait tué personne au court de se combat...Le royaliste jeté à la mer était surement en vie et l'autre avec la jambe coupé devait être en train de se faire soigné. Romain jeta son arme au sol, grommelant et pestant contre le second navire. Décidément l'armée était aussi traitre que les pirates. Depuis le début il jouait double jeu.

- Pour des gens censé être honnête vous avez plus d'une parole....Bah fallait y penser qui aurait négocier avec des pirates ?

Il regarda autour de lui de nouveau. Il fut surpris de voir Cannelia aidant les royalistes...Quel traitrise, elle tournait rapidement sa veste. Tous cela parce que elle avait aidé le conseiller...Romain n'aurait rien et pourtant il avait voulu faire stopper la torture mais bon ! C'était Sarkang qui donnait les ordres et pas le quartier-maitre.

-Tu tourne vite ta chemise ma chère Cannelia ! Tu devrais pendre au bout d'une corde toi aussi ! C'est bien toi qui voulait tuer du royaliste !!!

Baanal était resté dans la coque avec ses deux acolytes malgré l'ordre du capitaine , ils étaient là pour protéger les blessés. Quand à Aenoër , il n'y croyait pas. L'autre navire était arrivé si vite alors que l'équipage était sur le point de fuir. Il se trouvait au côté de Romain , son sabre en main tournant la tête. Son regard était presque vide , il ressentait la même sensation que l'avant-combat. Il ne désirait pas perdre. Il reprit ses esprits et dit :

- On traite de lâches les pirates mais que sont les soldats?

Erane était toujours a faire les soins urgents sans trop se preocuper de ce qui se passait, ce fut un de ses assistant qui lui donna leur position disons...leur mauvaise position, ayant demandé avant de ne pas être deranger, elle lui repondit sans se tourner vers lui.

-Quelle que soit la situation du moment, je suis occupé ! Si vous n'avez rien a faire aidez moi !

Se rendre ? C'était surement la bonne solution...bien que la corde l'attendrais surement...elle trouverais bien un moyen de s'en sortir. Les royalistes étaient des hommes apres tout...

Cannelia fronça les sourcils, et s'avança, en répliquant à Romain :

Ce n'est qu'une histoire de survie, il faut toujours rejoindre le camp des vainqueurs, c'est la première règle d'un pirate, l'aurais-tu oublié ?
Rendez-vous, ne soyez pas fou, ce qui ne tue pas, rend plus fort. Qu'on me pende s'il le faut ! Mais ce n'était que le réflexe d'un être humain, homme si pitoyable et si faible que nous soyons, nous choisissons toujours l'issu qui est favorable à notre vie.

-Tseuh! Tu es encore plus méprisable que ces hommes que tu aides, Cannelia, et Donblas en soit témoin la Véritable justice t'aura un jour!

Ainsi parla Sarkang. Ensuite, il jeta son sabre a l'eau, par dessus les soldats.

-Je me rends, Chiens! Je laisse à mes hommes le choix de mourrir dignement, de se rendre, ou de faire comme Cannelia et abandonner l'équipage!

Cannelia tourna la tête :

Oui je le suis, je n'ai jamais dit le contraire, mais c'est toi qui m'a forcé à monter à bord de ce bateau, alors peut-être la justice vient-elle d'arriver ?
Tu n'as plus de dignité, tu l'as jeté à l'eau en devenant pirate, je n'ai pas abandonné l'équipage, c'est vous qui m'avez abandonner.

» Le Conseiller Royal et son sac à patates